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Karei Hoshizora
11 avril 2010

Miyazaki ou le Disney japonais

Hayao_Miyazaki

BIOGRAPHIE

Hayao Miyazaki (宮崎 駿, Miyazaki Hayao) est un dessinateur de manga, un réalisateur de films d’animation japonais et le co-fondateur du Studio Ghibli. Il est né le 5 janvier 1941 à Tōkyō, au Japon.

Presque inconnus en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où   certains ont battu des records d’affluence.

Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes   filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus.

Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent avec Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eu de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.

Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années. 

FILMOGRAPHIE


Quelques films en détails

Voici un échantillon de films réalisés par Hayao Miyazaki avec un petit résumé (trouvés sur Buta-Connection)

  • Mon Voisin Totoro (1988)

Mon voisin Totoro présente le Japon tel qu’il était dans les années cinquante, lorsque ses paysages verdoyants étaient encore omniprésents, la nature riche et l’homme encore proche  d’elle. La petite Mei Kusakabé (quatre ans) et sa grande sœur Satsuki (dix ans) accompagnent leur père dans leur nouvelle maison. Ils se rapprochent ainsi du village où se trouve hospitalisée leur mère. Cette dernière doit bientôt sortir de l’hôpital et ce lieu lui permettra de se reposer dans un environnement  agréable. Les deux fillettes sont toutes deux amenées à rencontrer l’esprit protecteur et discret de la grande forêt d’à coté. Mei lui donne le nom de Totoro. La magie de la nature et des  lieux sacrés qu’ils habitent les aidera à surmonter la crise familiale du  moment.

Fondé sur une histoire simple, Mon voisin Totoro est un conte moderne, un hymne à la nature dans sa description des décors et, au travers de l’évocation de symboles porteurs d’une signification religieuse, le rappel de la réalité d’une époque du Japon rural. Devenu un véritable phénomène de société au Japon, Mon voisin Totoro est devenu le film emblématique de l’œuvre de Miyazaki et même du Studio Ghibli.

  • Kiki La Petite Sorcière (1989)

C’est une tradition chez les sorcières, lors de leur 13eme année, de partir au moins un an loin de leur famille, dans une ville où aucune sorcière ne vit. Ce moment est arrivé pour Kiki qui, un soir de pleine lune, s’envole avec son chat Jiji vers  l’inconnu. La jeune sorcière va devoir faire son chemin en pays humain…

Réalisé par Miyazaki en 1989, d’après un livre de Eiko Kadono, ce film raconte avec tendresse et fraîcheur  l’histoire d’une jeune fille qui s’éveille à la vie, et qui à travers diverses rencontres s’emploie à gagner son indépendance et à s’intégrer dans un environnement inconnu. Cette fable sociale mêlant avec une simplicité désarmante quotidien et merveilleux est servie par un graphisme irréprochable et de magnifiques scènes de vol.

Avec plus de 2.6 millions de spectateurs au Japon, Majo  no takkyûbin fut le premier gros succès du studio Ghibli et se plaça premier au box-office nippon de 1989: c’est avec ce film que  l’autofinancement des longs métrages du studio est atteint.

  • Princesse Mononoke (1997)

Mononoke Hime (Princesse Mononoke) est un récit épique et bouleversant se déroulant au Japon de l’ère Muromashi (XVème siècle). Il nous conte l’histoire du jeune Prince Ashitaka qui, frappé d’une malédiction mortelle, doit quitter son village dans l’espoir de trouver une réponse à son mal. Dans sa quête Ashitaka sera témoin d’un conflit et s’impliquera dans la guerre cruelle que se livrent les  humains et les dieux de la forêt. Ce conflit entre nature et civilisation est symbolisé par la lutte sans merci opposant San, jeune fille élevée par les loups, à Dame Eboshi, chef du clan des forgerons et responsable de la destruction de la forêt. Ashitaka s’efforcera de concilier les  intérêts de chacun. En vain… La guerre sera menée à son terme et le monde s’en trouvera à jamais changé.

Mononoke Hime aura été l’événement cinématographique de la décennie au Japon et le premier film de Miyazaki à être distribué à l’échelle mondiale. Ce n’est que justice : ce long métrage est un  prodigieux chef-d’oeuvre, d’une richesse inépuisable et d’une gravité sans précédent.

  • Le Voyage de Chihiro (2001)

Le voyage de Chihiro nous conte l’histoire de Chihiro, une petite fille japonaise de 10 ans dont les parents sont  transformés  en cochon. Elle se retrouve livrée à elle-même dans un monde de dieux, d’esprits et de monstres, une ville de bains  régie par une sorcière. Dans ce lieu étrange et fantastique, les humains inutiles sont changés en animaux ou disparaissent. Pour survivre, Chihiro doit abandonner son nom et commencer à  travailler. Pourra-t-elle sauver ses parents et un jour revenir dans son  propre monde?

Déjà annoncé en fin 1999 et objet de toutes les attentes, le nouveau film de Miyazaki est sorti dans les salles  japonaises en juillet 2001. Il remporte un triomphe sans précédent, battant tous les records d’entrées (plus de 23 millions de  spectateurs) et de recettes au box-office nippon (250 millions de $). Lors  des Japan Academy Awards, il est reconnu comme étant le meilleur film del’année 2001. Le Voyage de Chihiro connaît également hors du Japon un succès sans précédent pour une production animée nipponne, réunissant près de 1.5 millions de spectateurs en France, et remportant l’Ours  d’or au Festival International du Film de Berlin et l’oscar du meilleur  film d’animation 2003.

 

  • Le Château Ambulant (2004)

Sophie a dix-huit ans et chaque jour travaille inlassablement dans la chapellerie de son défunt père. Elle semble résignée à cette vie sans surprise lorsqu’un jour, pendant une de ses  rares excursions en ville, elle rencontre par hasard le beau et charismatique magicien Hauru. La jalouse Sorcière des Landes, témoin de cette rencontre, jette une malédiction sur Sophie, en la  transformant en une femme agée de 90 ans. Sophie s’enfuit avec difficulté dans la montagne et croise la route du château errant de Hauru.

Adapté du roman de Diana Wynne Jones, Le château ambulant (Howl’s moving castle) est le nouveau long-métrage de Hayao Miyazaki. Décrivant un univers foisonnant et explorant une thématique riche, le réalisateur présente une oeuvre déroutante, entre motifs typiquement miyazakiens et partis pris inhabituels. Au premier abord aussi déconcertant que fascinant, le film  connait         un accueil plus mitigé qu’à l’habitude au Japon mais qui          ne l’a pas empêché de battre des records d’affluence les          premières semaines. Les Français ont eu une nouvelle fois          la chance de découvrir Le château ambulant dès le          12 janvier 2005.

Source : Wikipedia / StudioGhibli / Buta-Connection

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